Psychologie évolutionniste : La sélection sexuelle

L'évolution de l'homme s'est faire par les processus de sélection naturelle et de sélection sexuelle

Chacun de nous avons déjà étendu parler de la théorie de l’évolution de Charles Darwin. Dans celle-ci, Darwin émet l’idée que l’évolution est précédée de deux mécanismes :

– La sélection naturelle : appelé aussi « lutte pour la survie », qui est le mécanisme qui guide l’évolution des espèces par leur adaptation à l’environnement et aux conditions dans lesquels ils vivent.

–  La sélection sexuelle : ou « lutte pour la reproduction », qui désigne la compétition entre individus d’une même espèce pour l’accouplement et qui est un facteur de l’évolution de certains traits héréditaires.

La sélection sexuelle explique notamment le dimorphisme sexuel (différences qui existent entre mâles et femelles d’une même espèce), les phénomènes d’apparence contraire aux nécessités de survie ( comme la queue du paon,  par exemple) ou encore la variété de la faune des îles Galapagos où l’existence de peu de prédateurs a entrainé l’émergence de nouvelles espèces par spéciation sympatrique (séparation d’une espèce en deux nouvelles espèces dans un même milieu lors du processus évolutif) car la sélection sexuelle a pris le dessus sur la sélection naturelle.

La queue du paon représente par excellence le critère de sélection sexuelle

Bien que le mécanisme de sélection naturelle ait été l’objet de maintes études universitaires durant toute cette dernière décennie, la sélection sexuelle, sans doute à cause de la pudeur sociale et du tabou qu’a longtemps représenté le sexe dans notre société, a été très négligé, notamment chez les hommes.

Afin de comprendre davantage les raisons des choix que nous faisons lorsque nous sélection notre partenaire,  nous allez vous donner quelques bases dans le domaine de la sélection sexuelle.

Disons pour simplifier les choses que la sélection sexuelle pourrait se diviser en deux catégories :

1)   La sélection Inter-sexuelle

2)   la sélection Intra-sexuelle.

La sélection Inter-sexuelle correspond aux critères de sélection variable d’une personne à l’autre par rapport au sexe opposé.

Par exemple, une femme peut donner plus d’importances dans sa sélection à certains attributs comme le leadership, une grande taille, la couleur des yeux, l’impudence… Tandis qu’une autre peut préférer la qualités d’élocution, l’humour…

La sélection Intra-sexuelle, intervient lorsque les décisions que l’on prend dans la sélection du partenaire est influencée par la compétition avec un individu du même sexe.

Par exemple, on peut s’apercevoir que l’excitation sexuelle d’une femme à tendance à augmenter quand elle se rend compte qu’elle est à côté d’un homme qui plais aux autres femmes. Cela explique donc la raison pour laquelle les hommes qui ont du succès avec les femmes attirent naturellement les femmes du simple fait d’être attirant pour d’autres.

Les femmes sont conditionnées par leurs instincts à considérer comme attirant les hommes qui plaisent aux autres femmes

Dans un tel cas, le détecteur évolutionnaire de la femme identifie l’homme comme étant « un bon protecteur », et celle-ci réagit en conséquence par une augmentation de son désir sexuel.

Ces deux catégories sont autant valables pour l’homme que pour la femme, bien que l’homme accordera en général  moins d’importance que la femme sur la sélection intra-sexuelle et ses critère de sélection inter-sexuel seront différents car une grande partie de son choix se fera sur des critères de reproduction,  contrairement à la femme qui sera en grande partie influencée par des critère de survie (Nous vous renvoyons à l’article Psychologie évolutionniste : les gênes, meilleurs amis de la séduction, pour davantage d’explication sur le sujet).

4 réflexions sur « Psychologie évolutionniste : La sélection sexuelle »

  1. intéressant,mais les femmes modernes savent trés bien gérer leurs pulsions sexuelles, et font des chois de partenaires sur d’autres critères, un peu plus élaborées…

    a bon entendeur

  2. En effet, si l’on compare à l’homme, elles savent très bien gérer leurs pulsions sexuelles. La cause : des centaines d’années de répression de la sexualité féminine. Néanmoins, il suffit d’interagir régulièrement avec les femmes pour s’apercevoir qu’elles restent sous l’influence de leurs instincts sexuels! J’en veux pour preuve toutes les réactions neuropsychologiques que la plupart démontrent quand on les aborde en bar ou dans la rue (ricanement, sourire, toucher…).

    Cependant, il y a, je l’accorde, quelques exceptions de femmes qui se sont entraînées davantage à gérer leurs pulsions, justement dans des pays plus conservateurs où le sexe reste beaucoup plus tabou que dans nos pays modernes. Il y a également d’autres femmes qui sont très mal à l’aise avec la sensation d’excitation sexuelle et qui font tout pour la refouler, allant à se comporter comme des mecs ! Celles-ci sont très difficiles à séduire et uniquement pour des séducteurs (très) expérimentés !

    Tu évoques d’autres critères de sélection… En effet, certaines femmes sont matérialistes et « échangent du sexe contre des avantages matériels », mais elles sont également sous l’emprise de leurs instincts et sont « séduisables » même si l’on a pas d’argent (pour celles-ci, bien montrer qui est le BOSS et se mettre en position où c’est elle qui donne !).

    D’autres femmes, notamment celles qui commencent à se sentir âgées, font des « plans de carrière » et décident de laisser passer l’homme sous ses tests pour qu’il devienne sont mari et le géniteur de ses enfants, mais là encore elles restent sous l’influence de leurs instincts et si elles ne sont pas loyales envers leur mari/concubin, elles risquent fort d’aller coucher avec le premier Bad boy (ou Alpha J) du quartier. Dans ces cas-là, on ne peut pas vraiment appeler cela un choix de « partenaire sexuel » mais plutôt un choix de « partenaire de vie », ce qui peut-être considéré comme différent.

  3. Bonjour,

    Je suis d’accord avec ton commentaire Chris, sauf quand tu dis: « quelques exceptions de femmes qui se sont entraînées davantage à gérer leurs pulsions, justement dans des pays plus conservateurs où le sexe reste beaucoup plus tabou que dans nos pays modernes. » A quels pays fais-tu allusion? Les pays magrébins par exemple? Dans ce cas, c’est une question de coutumes, et le sexe y est tabou.

    Les femmes gèrent davantage leurs pulsions sexuelles également grâce à leur accès à l’éducation.

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